L’art en Afrique du Sud
L’art est la représentation d’une civilisation par rapport à elle-même. Faisons un rapide tour d’horizon de l’art en Afrique du Sud.
L’art du tout début jusqu’au XXè siècle
L’art sud-africain comprend des objets d’art parmi les plus anciens au monde. Ces objets d’art ont été découverts dans une grotte sud-africaine, il y a 75 000 ans. Les tribus éparses du peuple Khoisan qui se sont installées en Afrique du Sud vers 10000 av. J.-C. avaient leurs propres styles d’art observable aujourd’hui dans une multitude de peintures rupestres. Ils ont été remplacés par des peuples Bantu/Nguni avec leurs propres vocabulaires de formes d’art.
De nouvelles formes d’art ont évolué dans les mines et les cantons : un art dynamique utilisant tout, des bandes de plastique aux rayons de bicyclette. L’influence folklorique néerlandaise des Afrikaner Trekboers et des artistes urbains blancs qui suivent avec ferveur les traditions européennes à partir des années 1850 contribue également à ce mélange éclectique qui continue d’évoluer aujourd’hui.
Jusqu’à nos jours
La littérature sud-africaine est issue d’une histoire sociale et politique unique. Un des premiers romans bien connus écrits par un auteur noir dans une langue africaine était le Mhudi de Solomon Thekiso Plaatje, écrit en 1930. Pendant les années 1950, le Drum Magazine est devenu un foyer de la satire politique, de la fiction, et des essais, donnant une voix à la culture urbaine noire.
Les auteurs notables d’Afrique du Sud incluent Alan Paton, qui a publié le roman acclamé Cry, the Beloved Country (traduit en français par “Pleure, ô pays bien-aimé”) en 1948. Nadine Gordimer est devenue la première sud-africaine à recevoir le prix Nobel de littérature en 1991. Son roman le plus célèbre, July’s People, sorti en 1981, lui a fait obtenir le Nobel.
JM Coetzee, quant à lui, a remporté le prix Nobel de littérature, en 2003. Lors de l’attribution du prix, l’Académie suédoise a déclaré que Coetzee «dans d’innombrables apparences dépeint l’implication surprenante de l’étranger».
Les pièces d’Athol Fugard ont régulièrement été écrites et lancées en Afrique du Sud, à Londres (The Royal Court Theatre) et à New York. L’histoire d’une ferme africaine d’Olive Schreiner (1883) était une révélation dans la littérature victorienne. La pièce est considérée par beaucoup comme introduisant le féminisme dans la forme romanesque.
Du côté des auteurs censurés qui ont marqué l’histoire récente de l’Afrique du Sud, on peut parler de Breyten Breytenbach qui a été emprisonné pour son implication dans le mouvement de guérilla contre l’apartheid. Aussi, Andre Brink a été le premier écrivain Afrikaner à être interdit par le gouvernement après avoir publié le roman A Dry White Season.
Si vous souhaitez que nous revenions, lors d’un article dédié, sur un des sujets d’art que nous avons abordé, vous n’avez qu’à le dire ! 🙂
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